Rosa Moussaoui, grand reporter à l’Humanité, et des journalistes d’autres médias français sont aujourd’hui poursuivis par le royaume du Maroc pour leurs enquêtes sur la politique répressive de l’Etat marocain, qui utilise le logiciel espion israélien « Pégasus » pour surveiller, intimider et enfermer les journalistes et leurs sources. Bien des journalistes, au Maroc, en ont fait les frais.
Un État peut-il, comme un particulier, attaquer des médias en diffamation ? Non, répond clairement la jurisprudence. Le mardi 26 octobre, devant la 17e chambre du tribunal de Paris, le ministère public a dit son intention de plaider l’irrecevabilité des plaintes déposées contre des médias français.
Une nouvelle audience a été fixée au 6 décembre.