Onze maires communistes et socialistes d’Île-de-France demandent que ce massacre d’Algériens manifestant pour la fin de la guerre en Algérie soit reconnu comme un crime d’Etat. Les chiffres de 200 morts et de plusieurs milliers d’arrestations sont retenus par les historiens. Le Président de la République a fait un premier pas en reconnaissant « des crimes inexcusables ». Mais en faisant porter la responsabilité sur le seul préfet de police de l’époque, Maurice Papon, il exonère les dirigeants politiques. Reconnaître la vérité et les responsabilités politiques est indispensable pour permettre une réconciliation nationale et des relations apaisées avec l’Etat algérien. Dominique Dellac a représenté la Seine-Saint-Denis aux différentes manifestations départementales commémoratives. Mais aucune à Montfermeil !
7 octobre 1961 : un crime d’Etat
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