Plusieurs centaines de personnes se sont retrouvées dimanche 17 janvier sur le triangle de Gonesse (Val-d’Oise) pour protester contre le projet de gare du Grand Paris au milieu des champs, après l’abandon du méga-complexe Europacity. Car l’avenir des hectares de terres agricoles est toujours en suspend après la décision de la cour administrative d’appel de Versailles rétablissant le PLU de Gonesse, qui prévoit d’urbaniser à outrance ce secteur. Les opposants souhaitent préserver le site pour y développer un projet alternatif plus vert (projet Carma). Ils entendent saisir le Conseil d’Etat. Pas question de laisser faire le bétonnage des dernières terres fertiles d’Île-de-France. Ils en ont aussi profité pour signer le « Serment du Triangle », qui demande à l’établissement public foncier d’Île-de-France de sanctuariser les 110 hectares de ce territoire comme un patrimoine commun.
Déterminés, car le préfet du Val-d’Oise, favorable à l’aménagement d’une ZAC pour y accueillir des équipements publics et des projets allant de l’industrie à « l’agriculture urbaine », a annoncé la couleur : le chantier de la gare doit être «conforté». La reprise du chantier de la gare du Grand Paris Express se fera-t-elle en force ?