On connait Black Rock, le plus gros investisseur de la planète avec 6 300 milliards d’actifs ((16 fois le budget de la France en 2019), présent dans le capital de 17 000 grandes sociétés à travers le monde, disposant de bureaux dans 30 pays et dont le président Larry Fink est régulièrement reçu à l’Elysée par Macron, notamment pour conseiller le président sur la réforme des retraites ! Un capital qui échappe encore en France à la spéculation financière et qui est lorgné par le financier américain. Avec l’élection de Biden, ce mastodonte de la finance entre à la Maison-Blanche. Wally Adeyemo, son top-manager, devient vice-ministre des Finances et Brian Deese, son responsable du « développement durable », devient chef du Conseil économique national. On n’est jamais mieux servi que par soi-même. On ne se faisait pas d’illusions sur Joe Biden, mais ces nominations pro-business engendrent la colère dans les rangs progressistes du parti démocrate américain. Le journaliste David Sirota dénonce des choix « aussi classiques que corrompus » et prévient : ils « sont le carburant de l’émergence d’un autre Trump, mais pire que le premier ».
Avec Joe Biden, Black Rock entre à la Maison-Blanche
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