Inquiets des conséquences de la crise sanitaire et sociale dans les quartiers populaires, une centaine de maires, toutes tendances confondues, interpellent le président de la République dans une lettre ouverte pour réclamer « l’égalité républicaine ». Ils demandent que 1 % du Plan de relance (soit 1 milliard) soit consacrés à ces territoires.
Nombre des signataires étaient déjà à l’origine de « l’appel de Grigny », lancé en octobre 2017, dans lequel ils s’alarmaient des coupes budgétaires dans les villes pauvres. Mais rien n’a changé et le plan Borloo mis au panier par Macron. Pire, les habitants de ces quartiers subissent plus que d’autres les conséquences de l’épidémie. Nombreux sont les signaux passés « au rouge » : les demandes d’aide alimentaire, le chômage, le nombre d’allocataires du RSA…
Les élus accusent le pouvoir de « non-assistance à territoires en danger » et ils alertent : « Aujourd’hui, un autre virus se développe dans nos quartiers et même au-delà : celui du décrochage à la République ».