Les associations de solidarité tirent la sonnette d’alarme depuis plusieurs mois. Avec la crise sanitaire et économique, de nouveaux publics ont basculé dans la précarité et la pauvreté. 1 million de personnes seront affectées d’ici la fin de l’année : étudiants, intérimaires, auto-entrepreneurs… Des publics qui s’ajoutent à ceux malheureusement bien connus des associations : familles monoparentales, bénéficiaires des minima sociaux… Rien qu’en Ile-de-France, les demandes de RSA sont en hausse de 10 %.
Mais rappelons qu’avant ça, 9,3 millions de personnes étaient déjà sous le seuil de pauvreté. La crise du COVID n’a fait qu’accentuer les inégalités d’une société qui favorise les plus riches et insécurise les plus précaires.
Le Plan de relance prévu par le Gouvernement ignore les besoins, et la réponse apportée se résume, une fois encore, à une aumône, le Président ayant rejeté l’idée d’augmenter et d’étendre le RSA.
Le 17 octobre, c’était la journée internationale pour l’élimination de la pauvreté. Il y a encore du chemin à faire…