Il a fallu un an et une situation sanitaire très fortement dégradée pour que le gouvernement accepte de se rendre à l’évidence : l’école est un lieu de contamination et de circulation du virus. Pour autant, la reprise scolaire a eu lieu en maternelle et en primaire le lundi 26 avril, sans que le gouvernement ait mis les vacances à profit pour améliorer le protocole sanitaire. Par exemple, aucun aménagement tel que la pose de capteurs de CO2 dans les classes, sauf quelques expérimentations. Et aucun recrutement pour le dédoublement des classes. La restauration scolaire suscite également des craintes. Le syndicat Snuipp 93 estime que cette rentrée est prématurée et qu’il aurait fallu utiliser cette semaine pour tester les élèves et les professeurs. Le syndicat réclame aussi la vaccination de tous les professionnels de l’éducation, qui est réservée aujourd’hui aux plus de 55 ans. Côté secondaire, la rentrée est prévue lundi 3 mai, après une semaine de cours à distance. En Seine-Saint-Denis, les élèves devraient avoir cours en demi-groupe.
Ecole : une rentrée scolaire à haut risque
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