Au cours du mois de mars, la situation sanitaire s’est fortement dégradée en Ile-de-France. Le 15 mars, malgré les évacuations sanitaires, 98,9 % de lits de réanimation des hôpitaux de la région étaient occupés. En Seine-Saint-Denis, ce taux avait atteint 142%. Des transferts de patients ont eu lieu en direction de l’ouest de la France pour alléger la pression hospitalière. De nouveaux décès sont à déplorer. Depuis le début de l’épidémie, 1 878 décès étaient enregistrés au 15 mars dans notre département.
Le 22 mars, le taux d’incidence (nombre de contaminations pour 100 000 habitants) était de 453 en Ile-de-France, bien au-delà du seuil d’alerte fixé à 250 par le gouvernement. Ce même jour, avec un taux de contaminations de 653, la Seine-Saint-Denis est devenue le département français où la pandémie se répand le plus rapidement. Notre ville s’est particulièrement distinguée avec un taux supérieur à 500 !
La stratégie de Macron – freiner la circulation du virus pour la limiter sans confiner – est en échec. Aujourd’hui, des médecins l’accusent de sacrifier des patients pour des motifs économiques et politiques.