Vaccin (1) : la pénurie organisée

Ah ! La vaccination : ça ne se passerait pas comme pour les masques, les gants, les tests. Promis ! Juré ! Et répété à longueur d’antenne. Les commandes étaient passées. En Seine-Saint-Denis, on avait désigné l’hôpital d’Aulnay -sous -Bois pour stocker les doses à moins 80 °C. Le Département, les maires, les acteurs locaux, les personnels soignants s’étaient mobilisés pour être prêts à l’instant « T ». En Seine-Saint-Denis, 17 centres de vaccination étaient opérationnels pour vacciner les personnes de plus de 75 ans. Deux autres centres de vaccination ouvraient dans des collèges. Les premières distributions vers les hôpitaux de Montreuil et Montferrmeil furent effectuées. Et la réalité contredit rapidement la fiction annoncée. On manque de doses. Pénurie de vaccins !  Il a fallu fermer des centres. On décommande des rendez-vous. On ne peut plus réserver, ni par internet, ni par téléphone, un créneau horaire avant la mi-mars. Décidemment, on ne peut faire confiance ni au gouvernement ni à l’industrie pharmaceutique, plus soucieuse de ses profits que de répondre aux besoins sanitaires.