Les trois établissements de notre groupement hospitalier de territoire (GHT) connaissent une crise financière que le la crise sanitaire ne saurait faire oublier : la dette se monte à 98 M€ à Montreuil, 106 M€ à Tremblay et 29 M€ à Montfermeil. Paradoxalement, la situation de Montfermeil est la plus préoccupante, car faute d’avoir investi ces dernières années, l’établissement doit être reconstruit, ce qui correspond à une dette cachée de l’ordre de 300 M€ selon la directrice du GHT.
L’engagement fin 2019 du premier ministre Edouard Philippe de reprendre partiellement les dettes hospitalières doit se concrétiser dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale actuellement en débat, qui prévoit un budget de 13 milliards d’euros ; une somme correspondant au tiers des dettes des hôpitaux dans toute la France.
C’est une première étape selon Patrice Bessac, maire communiste de Montreuil, et la bataille continue pour la reprise totale de la dette.
Dans l’immédiat, il s’agit de définir les engagements financiers prioritaires rendus possibles par cette reprise partielle de la dette, alors que la crise sanitaire actuelle souligne les immenses besoins en personnels et en équipements.