L’impact réel des entreprises du CAC40 sur le climat et l’environnement pèse lourd. C’est ce que révèle l’Observatoire des multinationales dans son rapport « Cac 40 : le véritable bilan annuel ».
Elles émettent 5 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Autant que la Russie.
L’impact environnemental des multinationales du CAC40 se mesure aussi au poids des déchets que leurs activités génèrent et au volume d’eau qu’elles consomment, souvent dans leurs unités de productions délocalisées dans les pays en développement. Ainsi, 33 groupes du CAC 40 ont produit en 2019 plus de 700 millions de tonnes de déchets, en hausse de 11,9 % par rapport à 2017. La consommation globale d’eau s’élève chez les mêmes 33 groupes à 750 millions de mètres cubes, l’équivalent de 300 000 piscines olympiques.
Malgré cela, les mécanismes contraignants n’existent toujours pas pour que les multinationales réduisent leur impact environnemental. C’est la logique financière du profit qui prime, y compris dans le cadre des aides publiques « covid », qui sont attribuées sans contrepartie sociale, fiscale ou environnementale.
« Les corona-profiteurs du CAC40 », comme les appelle l’Observatoire des multinationales, se frottent les mains.