100 milliards d’euros pour la relance : c’est le montant du plan gouvernemental. Le « monde d’après » enterré, malgré les méfaits du libéralisme mis au grand jour par la crise sanitaire. Et malgré les déclarations présidentielles sur le « jour d’après ». Une « relance » de l’offre et non de la demande. Traduction : une aubaine pour les grands groupes et leurs actionnaires, la ceinture pour les salariés. Objectif : la relance des profits.
Sur les 100 milliards, un tiers sera consacré à la « compétitivité » des entreprises : baisse de la fiscalité et aides financières sans conditions sociales ou environnementales.
De plan de rigueur en CICE, cela fait 40 ans qu’on entend ce refrain… sensé justifier les emplois de demain, qui ne viennent jamais. Après 40 ans de ce dogme libéral, notre pays compte 6 millions de privés d’emploi.
Ces pertes massives pour l’Etat annoncent une « rigueur budgétaire » qui se traduira par une austérité accrue et une nouvelle baisse des services publics. A l’heure où les économistes prévoient 1 500 000 suppressions d’emplois et où les plans sociaux se comptent par centaines, y compris dans les entreprises qui bénéficient des aides de l’Etat.
Le « monde d’après » ressemble à celui d’avant, en pire !