Le Département de Seine-Saint-Denis a publié un baromètre des discriminations perçues ou vécues dans notre département. Cette étude montre que 9 jeunes sur 10 pensent que des personnes sont discriminées par la police et la justice. Discrimination portant sur la couleur de la peau, la religion, le quartier d’habitation ou l’orientation sexuelle. Des discriminations qui affectent également l’emploi et le logement.
Pour sa part, l’Observatoire des pratiques policières de Seine-Saint-Denis, constitué par le Syndicat des avocats de France et la Ligue des droits de l’homme, annonce la parution en octobre d’un rapport sur les incidents, interpellations et comportements de la police dans ses relations avec la population dans notre département. D’ores et déjà, il constate une défiance à l’égard de la police engendrée par un déni des violences policières.
Rappelons que de nombreuses institutions internationales ont dénoncé notre pays pour ses pratiques de « maintien de l’ordre ».
Pour sa part, le Parti communiste considère qu’il est urgent de réformer la police pour lui redonner une véritable mission républicaine de service public ; pour en finir avec les traitements discriminatoires et l’impunité des policiers auteurs de violences. Ce qui implique de remplacer l’IGPN, qui cultive la culture du non-lieu, par une instance de contrôle des violences policières indépendante de la police.