Violences policières et discriminations : déconstruire un système raciste.

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Les 8 minutes et 46 secondes de l’étranglement de George Floyd et cette phrase « I can’t breathe. Please. » (Je ne peux pas respirer. S’il vous plait.) ont choqué le monde entier.
Ce meurtre, d’un homme noir par un policier blanc, devant des collègues atones, n’est pas sans rappeler ceux d’Adama Traoré à Beaumont-sur-Oise le 19 juillet 2016, de Cédric Chouviat à Paris le 3 Janvier 2020 ou de Mohamed Gabsi le 8 avril 2020 à Béziers, à chaque fois par asphyxie.

Si les violences policières ne sont pas une surprise, ces morts mettent en évidence, aux États-Unis comme en France, une inégalité de traitement entre les citoyen.ne.s en fonction de la couleur de leur peau, de leur religion supposée. Elles mettent en évidence le racisme et la xénophobie présents au sein des forces de l’ordre.

Bien évidemment, l’ensemble des policier.e.s et des gendarmes n’est pas raciste dans ce pays. Ils subissent depuis des années des pressions de la hiérarchie pour faire du chiffre, pour verbaliser, et leurs conditions de travail se sont dégradées au cours du temps. Cela, cependant, n’enlève rien au problème du racisme dans les rangs de la police. Les récentes révélations des propos xénophobes, antisémites, racistes, islamophobes et homophobes tenus sur le groupe « TN Rabiot Police Officiel » ; les affaires étouffées par une hiérarchie et des syndicats toujours prêts à défendre l’indéfendable, les contrôles au faciès régulièrement dénoncés comme « systémiques » par le défendeur des droits sont, plus que jamais, insupportables.

La section du parti communiste de Clichy-sous-bois – Montfermeil – Coubron apporte tout son soutien au mouvement Black Lives Matters.
Sur nos territoires, qui n’ont pas oublié le 27 Octobre 2005 et la mort de Zyed et Bouna, ces différences de traitements policiers sont toujours une réalité.
Les communistes furent, sont et seront toujours présents dans les combat pour que toutes et tous soient considérés avec humanité et respect.
Ils vous appellent à participer au rassemblement contre les violences policières demain mardi 9 juin à 18h Place de la République, à l’appel de SOS Racisme, et à toutes les initiatives des collectifs de soutien aux familles de victimes, comme celle du Collectif Adama, samedi prochain à 14h30.