Au 2ème tour de l’élection présidentielle, le pire a été évité : la représentante de l’extrême droite raciste et xénophobe n’ira pas à l’Elysée. Même si sa nette progression en voix nous inquiète pour l’avenir, tant la banalisation de ses idées imprègne le paysage politique français.
La bataille n’est pas terminée. Il faut maintenant battre la politique libérale de casse sociale que Macron a l’intention de mettre en œuvre durant les 5 années à venir. C’est possible, car celui-ci n’est élu que par défaut. Son élection n’est pas un vote d’adhésion à sa politique.
Tout indique même qu’une large majorité de Françaises et de Français souhaitent qu’une autre majorité de député.e.s soit élue lors des élections législatives des 12 et 19 juin.
Notre pays, ses habitant.e.s ont besoin d’autres réformes que celles annoncées par le président. Elles et ils ont besoins de progrès social et de justice sociale ; ils attendent qu’on mette enfin les formidables richesses que nous produisons au service de l’emploi, de l’augmentation des salaires et des pensions, de la réduction du temps de travail, notamment avec le retour de l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans ; elles et ils attendent une véritable politique écologique pour lutter contre le réchauffement climatique ; elles et ils attendent la reconstruction de véritables services publics pour la santé et l’enseignement.
Cet espoir peut devenir réalité. Dans une situation où les électrices et
les électeurs se répartissent en trois blocs de même force, la gauche peut battre le bloc raciste de l’extrême droite et le bloc libéral de la droite. Dans notre circonscription comme dans le pays. Dans notre circonscription, la gauche a rassemblé 44 % des électeurs au premier tour de la présidentielle, la droite 28% et l’extrême droite 28 %. Mais pour cela il faut qu’elle se rassemble, sans exception et sans exclusive, dans le respect mutuel de ses différences. Des discussions sont en cours au niveau national. Elles doivent aboutir à un accord sur un contrat de législature avec des engagements communs et à des candidatures communes, d’abord pour reconduire les député.e.s de gauche sortant.e.s et ensuite pour en gagner des dizaines. Car la barre est haute pour gagner. La gauche ne compte actuellement qu’une soixantaine
de députés à l’Assemblée Nationale, alors qu’il en faut 289 pour être majoritaire.
Pour notre part, à Clichy, Montfermeil et Coubron, nous sommes disponibles et ferons tout pour contribuer au rassemblement de toute la gauche sur notre circonscription.