Le premier ministre a confirmé sa reconstruction, à ceci près que les soins de suite et de réadaptation, l’unité de soins de longue durée et l’établissement hospitalier pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) seront exclus de la reconstruction et déménageront dans une autre ville, ce qui constituera une réduction des équipements publics dans notre ville.
L’État s’est engagé à mettre 100 millions, et l’Agence régionale de santé (ARS) devra trouver les 350 millions supplémentaires pour une reconstruction estimée à 450 millions. Quels financements ? Aboutira-t-on à une privatisation larvée de l’hôpital ?
Une reconstruction rendue indispensable par des années d’incurie ayant conduit à un état de vétusté tel que la démolition de l’hôpital est inéluctable.
Mais si la reconstruction est indispensable, elle ne suffira pas. Encore faudra-t-il des soignants en nombre suffisant, ce qui n’est pas le cas actuellement !