Les parlementaires communistes ont voté contre le texte de loi imposant un passe vaccinal, dénonçant un outil de contrainte, exprimé avec délicatesse par le Président de la République.
Il ne s’agit naturellement pas de mettre en cause la nécessité de vacciner, mais de préférer la conviction à la contrainte, en privilégiant l’action des acteurs de terrain auprès des non-vaccinés.
Encore faut-il que l’Etat se donne les moyens nécessaires à cette lutte contre la pandémie, qu’il s’agisse de la santé publique ou de l’Education Nationale. Et aussi de son action internationale pour lever les brevets sur les vaccins anticovid. En juin dernier, le Président de la République s’y était déclaré favorable, avant de renoncer.
L’urgence de la situation sanitaire de notre pays ne doit pas nous dispenser de poser des garde-fous garantissant le respect de l’État de droit. La meilleure façon de continuer à faire progresser la vaccination, de faire reculer ce virus, est d’unir, de rassembler pour se donner les meilleurs moyens de lutter ensemble. C’est la raison pour laquelle, après avoir tenté en vain d’infléchir les orientations sécuritaires et autoritaires du gouvernement et formulé des propositions, les députés communistes ont voté contre cette loi